Le cerveau prend en moyenne 35 000 décisions par jour. C’est l’équivalent de 60 000 informations à traiter. Et généralement, l’incertitude et le doute planent quand vient le moment de passer un tournant majeur de la vie. En tant que coach en développement personnel, je vous décris les 7 étapes pour prendre les meilleures décisions.
Pour prendre de meilleures décisions, identifiez clairement le problème, évaluez les options en fonction de vos valeurs et objectifs, puis agissez en tenant compte des conséquences à long terme.
👉 Ce qu’il faut retenir sur les étapes à passer pour prendre LES meilleures décisions :
– Quelles questions se pose avant de prendre une décision ?
– Comment bien collecter les informations en vue d’une prise de décision ?
– L’importance des alternatives dans la prise de décision
– Comment faire le tri des potentielles solutions ?
– Les critères à prendre en compte avant de faire un choix
– Comprendre les conséquences d’une décision
Étape 1 : Identifier la décision
Chaque prise de décision doit commencer par ces questions :
- Quelle est la problématique ?
- Quel est l’objectif de cette prise de décision ?
- Par quoi la réussite sera-t-elle évaluée ?
Ces questions sont courantes dans les techniques de prise de décision. Une problématique claire donne accès à un grand nombre d’informations concernant l’objectif. Les autres étapes pour prendre les meilleures décisions se déroulent plus facilement.
Étape 2 : Collecter des informations
Chaque information en lien avec la situation est requise dans la prise d’une bonne décision. Sollicitez l’aide de sources externes. Les meilleures décisions résultent d’informations complémentaires diverses et variées.
Dans le cas d’une entreprise, faites des études de marché, consultez un expert externe, échangez avec vos concurrents… Les différentes données collectées offrent la possibilité à plusieurs solutions.
Étape 3 : Établir des alternatives
Les informations collectées précédemment servent de moyen pour envisager toutes les solutions possibles à la problématique. Elle requiert une grande réflexion. C’est la partie la plus cruciale des étapes pour prendre les meilleures décisions.
Dans le cadre d’une décision commerciale, toutes les alternatives sont nécessaires. Chaque acteur de la chaîne d’activité a des besoins spécifiques. Les demandes des ouvriers sont différentes de celles des employés de l’administration. Se fixer à une seule solution limite les possibilités de développement.
Étape 4 : Faire le tri
Toutes les options et les solutions sont maintenant envisagées et préétablies. Vient enfin le moment de les considérer et de les analyser un à un. Il faut se poser la question : « dans quelle mesure cette solution parviendra-t-elle à résoudre le problème ? ». Listez les avantages et les inconvénients de chacune d’elles. Éliminez les moins convaincants de toutes les alternatives. Des outils de tri peuvent faciliter le travail :
- La liste des avantages et inconvénients
- L’analyse SWOT met en exergue les forces (Strengths), les faiblesses (Weaknesses), les opportunités (Opportunities) et les menaces (Threats) de l’option.
- La matrice de décision
Vous pouvez aussi solliciter l’aide d’un coach professionnel. Il guide ses clients dans toutes les étapes pour prendre les meilleures décisions. Il livre des avis objectifs et ne s’implique pas dans le processus de décision.
Étape 5 : Faire un choix
C’est le moment de prendre une décision finale. Passez en revue une dernière fois chaque information et chaque solution en votre possession. Quelles sont les issues de cette décision chez toutes les parties prenantes ?
Les meilleures décisions résultent parfois de la combinaison de plusieurs solutions. Elles doivent être créatives, originales et toujours ouvertes à d’autres possibilités. Se fixer sur la première décision adéquate refuse l’accès à d’autres avantages. Jusqu’à ce que les problèmes soient résolus, ouvrez votre esprit à tout ce qui est possible.
Étape 6 : Passer à l’action
La décision est enfin prise. Il est temps de mettre en place la solution finale. Avant de poursuivre, créez un plan d’implémentation. Chaque partie prenante à la décision reste sur la même longueur d’onde grâce à cet outil. Il détaille toutes les informations nécessaires à l’exécution de la solution. Tout au long du processus, suivez l’avancement du travail. Une bonne décision est mesurable avec un suivi-évaluation efficace.
Étape 7 : Analyser la décision et ses répercussions
Surveillez minutieusement les indicateurs de réussite une fois le processus amorcé. Les outils d’évaluation assurent la réussite de la solution. À cette étape, voici quelques questions à se poser :
- La décision a-t-elle permis de résoudre la problématique posée au début ?
- Quels sont ses dénouements ? Plutôt l’avantage ou le problème s’est empiré ?
- Qui sont les parties prenantes décisionnaires ?
- Existe-t-il des conséquences négatives à la décision ?
Quelques autres conseils pour prendre les meilleures décisions
Le « bon choix » implique une pression supplémentaire à la vie quotidienne. Les étapes pour prendre les meilleures décisions se déroulent plus facilement avec quelques conseils.
Une décision n’est jamais définitive
Chaque décision ouvre la possibilité à d’autres alternatives. La peur de se tromper, la tendance perfectionniste et la pression du « bon choix » décroît la lucidité et l’objectivité. Dans ces cas, l’engagement émotionnel est néfaste.
Un choix en engendre un autre. Il n’y a pas de mauvaise décision. La meilleure décision est celle qui met en accord toutes les parties prenantes. Soit vous apprenez une leçon, soit le problème est résolu. La charge émotionnelle pèse moins en prenant en compte cette logique.
Les réponses aux questions influent sur la prise de décision
Lors de la première étape, évitez de répondre « je ne sais pas » ou « je ne sais pas quelle décision prendre ». Ces réponses incitent aux doutes. Essayez plutôt : « je suis en train de prendre ma décision » ou « il me faut du temps pour tout analyser ».
Le cerveau prend au préalable une décision. Vous êtes là pour le découvrir. Les réponses négatives favorisent le manque de confiance, la peur de l’échec et surtout le choix rationnel. Formulez des réponses à partir des informations déjà à disposition. Les autres étapes se déroulent ensuite plus facilement.
Une personne indécise manque de confiance en elle-même. Prenez une décision avec affirmation et honorez-la.
Une décision se prend en étant calme
Un épisode de colère ou de tristesse n’est pas le moment idéal pour prendre une décision. De même un évènement très heureux. Une décision se prend dans le calme, idéalement dans un état apathique. Quitte à prendre plus de temps que prévu, il vaut mieux laisser passer la tempête.
Les interventions extérieures ont une limite
En plus de la peur de l’échec, la peur du jugement alourdit le poids de la prise de décision. Faites abstraction du regard des autres, de la société et de la culture. Les avis extérieurs sont utiles, mais la décision finale est fonction de votre valeur. L’engagement des proches est partiel. Ils peuvent s’imposer plus que nécessaire dans vos choix.