Les différents types de motivation d’après le degré d’autodétermination

types de motivation

Le comportement d’une personne est initié par sa volonté d’agir. 40 % des salariés se disent motivés par leur travail. Mais ils peuvent aussi être classés selon leurs types de motivation.

▶️ En Bref

Il existe trois types de motivation : la motivation intrinsèque, la motivation extrinsèque et l’amotivation. Elles sont expliquées et hiérarchisées par la théorie de l’autodétermination (SDT). Cette dernière se base sur les besoins psychologiques fondamentaux : l’autonomie, la compétence et les relations humaines.

👉 Ce qu’il faut retenir sur les types de motivation:

– Qu’est-ce que la motivation intrinsèque ?

– Qu’est-ce que la motivation extrinsèque ?

– Qu’est-ce que l’amotivation ?

– En quoi la théorie de l’autodétermination influence la motivation ?

La motivation intrinsèque

La motivation intrinsèque est la volonté d’une personne à accomplir ses activités pour elle-même. Ses sources de motivation s’éloignent des récompenses matérielles et de la reconnaissance externe. Ses comportements lui procurent de la satisfaction, du bonheur et de l’énergie intarissable. Les obstacles ne sont pas un frein pour la motivation intrinsèque.

La motivation intrinsèque se repose sur trois fondements :

  • L’autonomie : le besoin de contrôler tous les aspects d’une action
  • La maîtrise : le progrès généré par l’action, visible par un feedback positif
  • Le sens : la finalité de l’action

Le rôle de la motivation intrinsèque est surtout d’encourager la croissance personnelle.

🔻 Les sources de motivation intrinsèque

La personne à la motivation intrinsèque peut être incitée par le goût du défi, les nouvelles connaissances et l’accomplissement.

La motivation extrinsèque

La motivation extrinsèque est une volonté externe initiée par des sources extérieures, une récompense tangible ou une reconnaissance sociale. La personne est alors motivée par une augmentation, un cadeau ou une rémunération supplémentaire. La motivation extrinsèque existe sous plusieurs formes :

La régulation externe : le comportement de l’individu répond à des objectifs matériels. Il recherche une récompense ou évite des sanctions.

La régulation introjectée : un salarié, par exemple, intériorise ses pressions extérieures indépendamment de l’autodétermination.

✔️ Exemple de régulation introjectée

Le salarié se sent coupable d’arriver toujours en retard au travail. Il devient alors plus ponctuel lors de ses rendez-vous professionnels.

La régulation par identification : l’individu valorise un comportement en particulier en vue d’une reconnaissance.

La motivation extrinsèque est seulement efficace à court terme. Il est idéal pour respecter un deadline. Au fil du temps, cette volonté externe induit à la frustration, et même à la procrastination.

L’amotivation

Deci et Ryan, des professeurs en psychologie ont défini l’amotivation comme un état de résignation d’un individu. Il ne fait aucun lien entre ses actions et les résultats qu’elle engendre. La personne amotivée dissocie ses comportements de ses objectifs. Il existe deux formes d’amotivation :

  •  L’amotivation externe, provoquée par un facteur indépendant de l’individu. L’attitude de son supérieur ou une faible rémunération par exemple.
  • L’amotivation interne : la résignation est initiée par les valeurs motrices d’une personne.

🔻 Note importante

L’amotivation est souvent exclue de la forme de motivation. Elle est considérée comme le niveau zéro de l’autodétermination.

La théorie de l’autodétermination

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L’autodétermination est une théorie sur la motivation et la personnalité. Aussi appelée SDT, elle concerne les aptitudes humaines et leurs besoins psychologiques à la croissance. Il s’agit de la tendance d’une personne à prendre des décisions confiantes par la conscience de soi. L’individu est maître de ses choix, de ses comportements et de leurs conséquences.

L’autodétermination tend surtout à comprendre la motivation de chacun à entreprendre une activité. Deci et Ryan cherchaient à expliquer comment sont liées les motivations et le bien-être psychologique.

D’après cette théorie, un individu est essentiellement motivé par un besoin d’épanouissement. L’autodétermination a fait ses preuves dans plusieurs contextes : le travail, les études, la santé et les activités physiques.

Les besoins psychologiques fondamentaux

Les différents types de motivations sont poussés par les trois besoins psychologiques fondamentaux de l’être humain.

Le besoin d’autonomie

Le besoin d’autonomie est le fait de vouloir être le seul décisionnaire de ses actions. L’individu cherche à vivre de manière choisie et consciemment. Une personne autonome assume pleinement ses décisions. Mais elle tient toujours compte de la considération de l’environnement et de l’entourage.

Le besoin de compétence

C’est vouloir être efficace et chercher à accomplir progressivement des tâches plus difficiles. Ce besoin pousse à faire des efforts et nourrit un goût du défi. Il tend à imposer les connaissances d’une personne, mais aussi à les pousser au plus haut. Le besoin de compétence cherche parfois à baisser le niveau de difficulté d’une action.

La peur d’échouer est la pire ennemie du besoin de compétence. Elle incite souvent l’individu à fuir ou à éviter une tâche.

Le besoin de relations humaines

La nature humaine inclut le besoin d’appartenance à un groupe. Des relations positives augmentent l’espérance de vie d’une personne et lui procurent du bien-être. Faire partie d’un cercle consiste également à se soucier des autres et être aimé par eux.

✔️ Qu’est-ce qu’une relation positive ?

Une relation positive est sincère, remplie de compassion et d’empathie. Elle réduit les risques de dépression et d’anxiété.

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