Comment gérer l’échec ?

gérer l'échec

Selon l’adage, « la route du succès est semée d’échecs ». Pour y parvenir, l’essentiel, c’est de ne pas se laisser abattre. Comment gérer l’échec ? Suivez ces conseils pour remonter la pente.

▶️ En Bref

Gérer l’échec demande avant tout de l‘acceptation et une prise de recul par rapport à la situation. Ne restez jamais seul dans ce type de condition, sachez vous tourner vers les autres. Prenez l’avantage sur l’échec en l’appréhendant de manière positive et constructive. Enfin, gardez confiance en vous en renforçant vos compétences et en ayant un plan B pour toute situation.

👉 Ce qu’il faut retenir pour bien gérer l’échec :

– Comment accepter l’échec ?

– L’importance de la prise de recul pour bien gérer l’échec

– Pourquoi se tourner vers les autres est important pour bien gérer l’échec ?

– Comment bien analyser son échec pour en tirer une expérience constructive ?

– Comment passer à autre chose après un échec ?

– Pourquoi et comment avoir un plan B aide à gérer l’échec ?

– Pourquoi renforcer ses compétences après un échec ?

– Comment ravoir confiance en soi et prendre des risques après un échec ?

Conseil n°1 : Accepter l’échec

La première étape pour faire face à l’échec est de l’accepter pleinement. Les revers font inévitablement partie du parcours professionnel, bien que cela ne soit pas toujours affiché de manière ostentatoire. En échangeant avec des collègues, vous serez étonné de découvrir qu’ils ont également connu des moments difficiles.

Les échecs ne doivent pas nécessairement être perçus de manière négative. Cette connotation défavorable est souvent liée à des considérations sociales. Dans le domaine de l’entrepreneuriat et dans certaines cultures, notamment aux États-Unis, l’échec est parfois même encouragé. Surmonter les difficultés devient plus aisé lorsque l’on délaisse la perspective pessimiste.

Conseil n°2 : Prendre du recul pour bien gérer l’échec

La situation peut sembler plus sérieuse en fonction de votre perception. Le planificateur financier André Buteau met en garde en soulignant que la fatigue peut influencer notre perspective. Il est judicieux de réévaluer votre point de vue en vous plaçant dans la peau d’une autre personne. Ces observateurs extérieurs pourraient percevoir une opportunité dans ce que vous considérez comme un échec.

Il est crucial de comprendre qu’un objectif abandonné en cours de route ne doit pas être automatiquement qualifié d’échec. Il peut plutôt signaler une opportunité d’emprunter une nouvelle voie. Atteindre une résolution constitue un succès, mais si elle n’est pas concrétisée, il est inutile de paniquer. Au contraire, c’est le moment opportun pour une introspection. Est-ce que l’objectif est réaliste ou hors de portée ? C’est une question essentielle à se poser pour déterminer la viabilité du projet.

Conseil n°3 : Se tourner vers les autres

En parler à ses collègues et même à un coach professionnel reste très bénéfique. Consulter ses pairs permet d’alléger le problème et d’y voir plus clair. Certains experts affirment même que discuter de ses échecs aide à trouver des solutions. Ces autres personnes peuvent vous suggérer des stratégies pour surmonter la situation. Elles vous font part de leurs expériences, une mine d’or en cas de revers.

Annie Bienvenue conseille d’avoir un mentor. C’est une personne que vous admirez, qui a généralement plus d’expérience et avec qui vous pouvez vous améliorer. Si vous ne connaissez personne dans votre entourage, n’hésitez pas à passer par un coaching individuel

Conseil n°4 : Analyser la situation et être constructif

Évitez de confondre « avoir raté quelque chose » et « être un raté ». Faites de cet échec l’occasion d’en apprendre plus sur vous-même. Posez-vous ces questions :

  • Quelle est l’origine de cet échec ?
  • Qu’aurait pu être le résultat sans ce contretemps ?
  • Quelles leçons tirer de ce revers ?

Prenez votre temps pour répondre à ces introspections. Éloignez-vous des sentiments négatifs : la frustration, la colère et surtout la déception. Soyez honnête et patient. Trop de précipitation risque de fausser votre analyse et d’accumuler la pression. Restez toujours dans un esprit constructif, loin des pensées négatives.

Conseil n°5 : Passer à autre chose

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Réaliser un bilan après échec est une étape primordiale. Toutefois, tourner la page est d’autant plus important. L’aptitude à remonter la pente est le moteur principal pour avancer et s’épanouir dans la vie professionnelle.

D’autant plus que l’échec peut survenir n’importe quand, même lorsque le processus est suivi à la lettre. Rien ne sert de s’apitoyer sur son sort. Il faut simplement changer le tir. Mais cette étape ne se fait pas sur un coup de tête. Prenez le temps de vous rendre compte de l’échec avant de changer le plan d’action.

Conseil n°6 : Apprendre à reconnaître les signes d’un échec et avoir un plan B

Après le premier revers, il faut être vigilant quant aux signes avant-coureurs de ce genre de situation. Il vous sera facile de l’anticiper à l’avenir. D’où la nécessité de réaliser un bilan post-échec.

C’est peut-être le moment de réorganiser votre emploi du temps, de planifier de grands ménages mensuels… Guettez les signes à l’origine de votre échec et débarrassez-vous de ces éléments qui ne vous servent à rien.

Mais peu importe combien vous anticipez, les échecs surviennent toujours de n’importe où. Dans tous les objectifs que vous vous posez, mettez toujours en place un plan de secours. Un plan B rend plus serein et plus confiant lorsque les choses tournent mal.

Conseil n°7 : Renforcer ses compétences

Votre échec est dû à un manque de compétences ou d’expériences ? Ce n’est pas encore le moment de se décourager. Au contraire, c’est l’occasion idéale pour vous renforcer par le biais d’une formation continue. Un « lifelong learning » tend à s’inspirer des événements récents pour s’améliorer et mettre à jour ses compétences.

Par exemple, si l’erreur est survenue à cause d’une mauvaise gestion du travail, inscrivez-vous à une formation de management ou d’automatisation des tâches.

Conseil n°8 : Garder confiance en soi et prendre des risques

Après un échec, le risque de perdre confiance en soi s’accroît. Dans ces moments, il est essentiel de se focaliser sur le positif, surtout sur les réussites du passé. Gardez en tête les affirmations positives à votre sujet.

Ici encore, il est utile de prendre du recul. Mais au lieu de se focaliser sur le problème, concentrez-vous sur les réussites passées. Ce type de rétrospection permet de garder une perspective positive et une bonne affirmation sur l’ensemble de vos performances.

Toujours dans l’objectif de garder confiance en soi, changez-vous les idées avec de nouveaux défis. De retour au travail, vous retrouverez votre motivation. Vous pouvez par exemple organiser des voyages, faire du sport, reprendre ses études…

Après un échec colossal, la peur de tomber à nouveau est plus grande. Vous aurez tendance à rester sur les lignes et dans votre coin. Osez sortir de votre zone de confort, essayez de nouvelles expériences.

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